le cimetière Montparnasse

Date d'inscription : 30/05/2013 Age : 76 Localisation : VAL D'OISE

coucou tout le monde,

je n'ai pas su où poster, mais j'ai trouvé sur GALLICA un livre "le cimetière Montparnasse" daté de 1866 avec le nom des personnes inhumées,cela peut être intéressant quand on sait la difficulté parfois pour obtenir des renseignements dans les cimetière parisiens.

http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k64291604.r

Bonne fin d'après midi

Admin Date d'inscription : 14/11/2012 Age : 62 Localisation : 77290 Mitry Mory

Lyne

pour l'info. Le sujet est placé dans les recherches sur Paris, du faite que ça concerne Paris et sa région. Il est également bloqué pour éviter d'être perdu dans les messages.

Encore merci

Lyne de ton investissement sur le forum.

bises

Date d'inscription : 14/11/2012 Age : 81 Localisation : 75

Si certaines sépultures intéressantes, vous me dîtes... j'habite à 10 minutes et j'ai commencé l'inventaire Smile

Invité

Voici quelques photos numérisées au cours de mes visites :

le cimetière Montparnasse Cimetiere_Montparnasse_moulin_Charite

Invité

Le cimetière Montparnasse actuel, qui couvre 18 hectares, s'étend sur les terres de trois anciennes fermes où venaient encore jouer à la fin du XVIIe siècle les élèves du collège Louis-le-Grand - par conséquent, le jeune Voltaire - conduits ici en promenade par leurs maîtres.
Cette origine rurale explique la tour du moulin qui se voit encore au milieu de l'enclos funéraire, moulin qui remonterait au XIVe ou XVe siècle.

Mais déjà en 1654, s'était dessine le destin de ce territoire puisque les religieux de Saint Jean de Dieu desservant l'hôpital de la Charité rue des Saints-Pères y avaient leur cimetière particulier, en bordure du vieux chemin de Vanves. En 1785, on y adjoignit les sépultures des personnes décédées dans cet hôpital. Aussi, sans grand effort d'imagination, le préfet Frochot résolut d'installer là un des autre cimetières qu'il projetait pour Paris. Par une politique suivie d'achats, la ville de Paris se trouva en vingt ans en possession de dix hectares environ et le 25 juillet 1824, eurent lieu les premières inhumations dans le cimetière du Sud qui reçut les défunts de quatre arrondissements de la rive gauche ainsi que les corps des suppliciés ( jusqu'en 1883 pour ceux-ci et dans une tranchée spéciale ).

Sa surface fut doublée en 1847. Il allait alors du boulevard Edgar-Quinet au nord jusqu'à la place d'Enfer par le boulevard Raspail tandis que la rue Froidevaux ( alors rue du Champ-d'Asile ) en formait la frontière méridionale ainsi que les immeubles de la rue de la Gaieté dont les habitants rechignèrent devant cette nouvelle " clientèle ".

En 1891, le conseil municipal de Paris récidiva sa politique de défigurations des cimetières : à Montmartre, il avait jeté un viaduc, ici il coupa le cimetière en deux par une rue d'intérêt discutable ( la rue Emile Richard ). Déjà depuis 1874, le cimetière ne recevait plus que des concessions perpétuelles et en 1882, les Invalides qui avaient là une petite section pour leurs morts se virent contraints d'aller les porter à Vaugirard.

On aura une idée de l'importance que prit cette nouvelle nécropole puisque entre ces deux dates 1824-1874, on y ensevelit 397 023 parisiens. Elle avait défrayé la chronique en 1849 lorsqu'on avait enfin identifié l'auteur de plusieurs profanations : le sergent Bertrand qui s'introduisit plusieurs fois de nuit dans l'enceinte pour sortir de leur tombeau le corps de jeunes femmes récemment inhumées qu'il mutilait. Le Conseil de guerre condamna ce maniaque à un an de prison, Bertrand se suicida peu après sa libération. Quatre sergents avaient, eux, donné du lustre à leur grade et à l'enclos : Bories, Goubin, Pommier et Raoulx décapités place de grève le
21 septembre 1822, inhumés au cimetière Sainte-Catherine et réinhumés à Montparnasse après la Révolution de Juillet.

Déjà des hommes illustres commençaient à peupler les allées les allées de Montparnasse qui, pour n'avoir pas le pittoresque du Père-Lachaise et de Montmartre en raison de son caractère de plaine, n'offre pas moins un intéressant panorama d'histoire et d'art.

Voici ci-après quelques photos de sépultures de personnalités que j'ai numérisées lors de ma dernière visite dans ce cimetière.

Invité

Charles Pigeon

Représenté grandeur nature et en bronze, sur un lit, style 1900, sa compagne dort près de lui tandis qu'appuyé sur un coude, il médite son invention : la lampe inexplosible Pigeon qui obtint une diffusion internationale après l'exposition de 1889.

Invité

Le Baiser
de Constantin Brancusi

En 1910, le sculpteur reçoit une commande pour le monument funéraire d'une jeune femme Russe qui s'est suicidée par amour Tatiana Rachewskaïa . C'est sur sa tombe qu'il l'installe l'année suivante .